ANTICIPATION DU RISQUE ET PARTAGE D’INFORMATIONS : VERS UNE RESILIENCE CYBER DE LA SANTE
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L’humain est la clé. Que l’on parle de la crise sanitaire actuelle, de la menace terroriste ou de l’avenir de la cybersécurité, l’humain, si l’on veut bien lui prêter tous les maux qui nous rongent, sera aussi la clé de notre réussite collective.
Cela appelle à un changement d’approche. Penser notre sujet, en l’occurrence le numérique et sa sécurité sous l’angle de l’utilisateur, de l’humain, est désormais une nécessité.
Il ne s’agit donc plus de créer des outils et de penser la cyber comme un domaine uniquement technologique. Il ne s’agit pas non plus d’opposer la machine à l’homme mais bien de révéler leurs complémentarités. Il est aussi désormais essentiel de penser nos solutions comme des outils au service de l’homme, créée pour faciliter son quotidien, ses prises de décisions, mais aussi lui assurer de s’épanouir dans un monde numérique plus sûr.
L’humain est également cœur des enjeux car la cybersécurité, pour être efficace, a besoin d’hommes et de femmes pour la réaliser à son plus haut niveau d’efficience.
Cela signifie que le futur réussi de la cybersécurité se conjuguera avec la diversité, la mixité et l’intelligence collective. Elle fera appel aussi bien à des codeurs, des mathématiciens, des ingénieurs que des juristes, des sociologues, des philosophes, des historiens, etc. pour garantir une sécurité́ de tous, au service de la liberté́ de chacun. Car la cybersécurité c’est comprendre des menaces, des comportements, c’est former, sensibiliser, communiquer, anticiper.
Au-delà de l’expertise dédiée, si la cybersécurité est l’affaire de toutes et de tous, elle doit être mise à la disposition et adaptée à chacun des acteurs de l’entreprise quelle que soit la mission et le niveau de responsabilité du collaborateur. Chacun peut et jouera un rôle essentiel. En mettant à leur disposition des interfaces utilisateurs centrées sur un profil personnalisé, alors la cybersécurité pourrait devenir un moyen d’intégrer chaque personne dans une chaîne de valeur globale.
Elle pourrait aussi changer de visage, en suscitant l’intérêt des collaborateurs grâce à la valorisation, la reconnaissance, des parcours de formation et de sensibilisation ludiques, enthousiasmants redonnant du sens à l’action de chacun dans les processus de création et des capacités d’action revisitées. Exit la cybersécurité morose, les processus lourds qui handicapent la fluidité et le bâton brandit de la sanction.
La formation et la sensibilisation seront alors, une nouvelle fois, le pilier de la cyber de demain. Mais pour être efficaces, elles doivent être adaptées à la pluralité des profils dont nous parlons en cybersécurité.
Dès lors, si nous continuons à penser l’innovation technologique de demain, nous devons aussi penser l’innovation humaine.
Quel sera le futur nudge viral qui influencera les attitudes au travers d’une « incitation douce » pour favoriser un changement de comportement et naturellement basculer de l’intention à l’action au cœur de la cyber de demain ?
Le trouver est le nouveau défi d’EGERIE.
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