Par Pierre Oger et Jean Larroumets
Plus de 4 Français sur 10 ont déjà été victimes de violences en ligne. Un phénomène qui concerne plus particulièrement les 18-24 ans : 87% déclarent avoir subi une situation de cyberviolence, selon l’IPSOS (2022).[1]
Le numérique est un formidable outil qui doit le rester. Il regorge d’opportunités pour tous les acteurs de la société y compris les plus jeunes qui naviguent de plus en plus tôt sur la Toile.
Aujourd’hui, si notre cœur de métier revient à protéger les États, les institutions et les entreprises, nous avons à cœur de mettre à profit nos connaissances, notre expertise et notre engagement au bénéfice de la jeunesse. C’est une question de responsabilité, d’entreprise, sociale et sociétale, mais aussi tout simplement citoyenne.
Les enfants, les adolescents et les jeunes adultes sont nés avec des outils numériques et les utilisent au quotidien sans trop savoir comment tout cela fonctionne, ni ce qui se cache derrière l’écran. L’actualité quotidienne met en évidence les problématiques de violence envers les enfants notamment l’exploitation et les abus sexuels, le cyber-harcèlement, l’exposition à des contenus violents et préjudiciables ou encore la manipulation de l’information, etc. et leurs conséquences dramatiques à court, moyen et long termes.
Nous devons donc les informer, les sensibiliser, les acculturer aux risques numériques pour qu’ils deviennent acteurs de leur propre sécurité et de celle de leur entourage immédiat. Les parents mais aussi toutes celles et ceux qui les entourent et les accompagnent doivent être sensibilisés et formés pour une protection collective.
Si les lois et les règlements sont de plus en plus nombreux. Si l’Etat français, l’Europe et de nombreux pays dans le monde s’engagent. Si les associations sont de plus en plus actives sur le sujet. Nous, entreprise privée, avons aussi un rôle important à jouer.
La cybersécurité est un pilier de cette confiance numérique vitale à l’équilibre de notre monde hyperconnecté et interconnecté. EGERIE entend être un acteur majeur de cette démarche aux côtés des associations, des institutions et des États.
Par ailleurs, au cœur de notre démarche RSE, nous sommes engagés, avec tous nos collaborateurs, auprès de plusieurs associations et soutenons des projets dédiés à la protection de l’enfance, notamment auprès des jeunes mineurs non accompagnés à Toulon, mais aussi les maisons d’enfants à caractère social.
L’an dernier, nous avons soutenu aux côtés d’Impact for the future, l’association l’Enfant bleu qui lutte contre les maltraitances faites aux enfants.
S’inscrire dans la dynamique Incyber Impact et répondre présents était pour nous une évidence. En contribuant à cette action qui permettra in fine le financement de plusieurs projets portés par des associations en faveur de la protection numérique, dont les personnes les plus vulnérables, nous ne faisons ni plus ni moins que ce que l’on attend d’une entreprise aujourd’hui : développer son savoir-faire avec efficacité et performance ; tout en cultivant son savoir-être au travers d’un engagement pour le bien commun en mettant ses forces au service de ses valeurs.
Notre dynamique s’illustre enfin dans une démarche globale en faveur de la cyberpaix portée par le Fonds de dotation, International Digital Peace Fund au cœur duquel nous sommes également engagés. Les enfants sont notre présent et doivent pouvoir compter sur nous. Ils sont aussi notre avenir et de nos actions dépendra le monde de demain. Nous devons donc nous mobiliser pour développer conjointement l’émergence et l’expansion d’un numérique plus sûr, plus inclusif et plus durable. Une action collective à laquelle chacun de nous peut et doit prendre part.
[1] https://www.ipsos.com/fr-fr/31-des-parents-declarent-que-leurs-enfants-ont-ete-au-moins-une-fois-victimes-de-cyberviolence
